Mehdi Aouichaoui (diplômé 2015) interviewé par AlloCiné pour Dragon Ball Super Broly !
AlloCiné a rencontré un ancien étudiant de Supinfocom RUBIKA, Medhi Aouichaoui, pour le questionner sur son travail sur "Dragon Ball Super Broly"
AlloCiné est allé à la rencontre d’un ancien étudiant de Supinfocom RUBIKA, Mehdi Aouichaoui, pour le questionner sur son parcours, et notamment sur son travail sur « Dragon Ball Super Broly » et « My Hero Academia ». Voici une retranscription de l’article d’AlloCiné qui met en lumière sa réussite et son expérience.
« AlloCiné : Quel est votre parcours ? Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur des grosses productions telles que Dragon Ball Super Broly et My Hero Academia ?
Mehdi Aouichaoui : J’ai étudié l’animation à Supinfocom Rubika où j’ai pu apprendre certaines bases de l’animation 3D. J’ai également de mon côté beaucoup travaillé et étudié le dessin (anatomie, perspective, composition). Ensuite je suis venu travailler au Japon dans une petite boite multimédia puis de rencontres en rencontres j’ai pu intégrer un studio franco-japonais, Yapiko, qui sous traitait souvent des plans d’animations pour des studios connus en plus de développer ses propres projets. Après avoir constaté que j’avais un niveau suffisant, j’ai pu commencer directement en tant qu’anima genga.
En quoi consiste exactement votre métier ?
Je suis un animateur genga. L’équivalent français est animateur clé. Mon travail est de dessiner les poses clés des plans qui me sont confiés, et donc de définir la base du mouvement et des intentions en me basant sur la vision du réalisateur. Cette vision est communiquée via le storyboard du film mais aussi grâce à des réunions durant lesquelles on est briefé.
Comment décririez-vous l’industrie japonaise de l’animation ? En quoi diffère-t-elle du modèle français?
Il existe de nombreuses différences entre les deux modèles qui prennent source pour commencer dans la différence culturelle qui existe entre le Japon et la France. La façon d’animer est différente (plus réaliste, moins d’intervalles…) le système japonais est encore beaucoup basé sur un système papier alors qu’en France nous sommes sur un système numérique. L’école japonaise a un style très énergique priorisant de fortes poses très dynamiques et expressives là où le style occidental met l’accent sur la fluidité et la beauté du mouvement.
Aussi, une autre différence fondamentale est le rythme de travail qui est vraiment de loin plus intense au Japon à ce que l’on peut connaitre en France. Il n’est pas rare de travailler très tard quitte à ne pas dormir pour finir certains plans car des fois le niveau de détail est très élevé et le temps manque. En moyenne on est proche de 90 heures par semaine.
Sur quelle(s) scène(s) de Dragon Ball Super Broly avez-vous travaillé ? Allez-vous de nouveau travailler sur la franchise ou sur My Hero Academia ?
J’ai travaillé sur la scène ou l’on voit Golden Freezer pour la première fois dans le film. Pour la série Dragon Ball Super non. Pour le nouveau film My Hero Academia, c’est encore trop tôt pour le dire mais ce n’est pas impossible. »
Source : allocine.fr/article
Source photo : Dragon Ball Super Broly
allociné logo
Restez informé de nos actualités & évènements
Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir des actualités et des rappels pour des séjours et évènements organisés par Rubika.